Nicolas Lehoux
NICOLAS LEHOUX

J’ai cherché longtemps le meilleur moyen de décrire ma vision des relations amoureuses. Très tôt j’ai compris que je ne m’inscrivais pas dans la norme. N’ayant aucune référence ni appui il m’était très difficile de faire valoir mon point de vue.

Au début de ma vingtaine, le seul mot que je trouvai fut «polygamie». Le problème est qu’il est chargé d’un sens religieux et qu’il décrit la possibilité pour un homme de marier plus de deux femmes. Or, puisque le mariage se fait dans le contexte de la religion et de la politique je n’y vois aucun intérêt car l’État et l’Église font partie de l’appareil manipulateur ploutocratique.

Mes recherches m’ont amené à trouver le concept du polyamour, en anglais polyamory. J’ai découvert avec joie qu’il y a à Montréal des communautés polyamoureuses et j’ai tenté de faire la connexion avec eux. Je créai un groupe de discussion à ce sujet dans un salon de thé. Cela me permit de rencontrer des polyamoureux mais j’ai rapidement déchanté. Je ne trouvai en eux aucun fil conducteur, aucune philosophie assez solide pour fonder une communauté d’intention qui correspondait à ma vision.

C’est au début de la trentaine que je rencontrai le philosophe jovialiste André Moreau et son concept du partnership amoureux ouvert. Cela me permit enfin d’affirmer en moi ce qui était déjà là en puissance mais manquait de références pour éclater au grand jour.

André Moreau a écrit plusieurs ouvrages en sexologie et érotologie. C’est dans son dernier en liste, La Bible Érotique, que je trouvai finalement la définition que je cherchais à propos de ma conception ouverte de l’amour. Vous pourrez en lire un extrait en cliquant ici.

Le partnership amoureux ouvert pourrait nous aider à créer une communauté d’intention basée sur des valeurs nouvelles de partage et d’harmonie. Je souhaite que ce club vous inspire une réflexion à ce sujet autant que le désir de l’expérimenter dans votre vie amoureuse